En ce matin limpide, je regarde par la fenêtre et tout semble si paisible dehors. Mais les informations quotidiennes, distillées par la radio, la télé et les réseaux sociaux sur cette situation douloureuse, orientent ma réflexion sur le présent et le futur de notre humanité. Est-ce vraiment la fin, comme l’annoncent certains experts en économie et en politique ? Ou bien, sommes-nous au début d’une ère nouvelle, basée sur l’amour, l’empathie et le partage, dans laquelle prévaudraient la paix et la félicité, et où l’homme deviendrait vraiment humain?

Ne fuyons pas la réalité de maintenant et consignons en chaque détail pour en tirer des leçons mais puissions nous faire des petits pas vers un changement de pensée et de vie.

Je laisse donc toute liberté à ma plume pour collecter à travers le monde les expériences de chacun en cette période difficile, pour que l’on n’oublie pas, et nos espoirs d’un monde nouveau, pour que jamais ce ne soit pareil.

Edith – Clermont-Ferrand, France


Un changement brusque dans la vie de tout le monde, même pour les animaux, qui ont décidé de quitter les forêts pour se promener au centre des villes, ainsi pour profiter du calme et de l’absence de l’être humain. Chaque soir j’en profite pour sentir un air frais et propre vu que, je n’aurai jamais l’occasion de le faire que dans cette période ; certes, ce virus a
causé des conséquences humanitaires tragiques, ainsi que sur le plan économique qui est le plus touché, mais on ne peut pas nier qu’il ait été bénéfique pour la nature. Nous vivons dans un état critique, nous ne pouvons pas planifier notre futur, on n’a pas le choix que d’avoir espoir et
patience pour que notre situation s’améliore et que chacun de nous revienne à sa vie normale, personnellement je le ferai avec une nouvelle philosophie « de vivre et se concentrer sur l’instant présent » et ainsi d’avoir de nouvelles visions sur le bonheur, voilà la leçon retenue.

Fedoua – Tétouan, Maroc


Vivre l’instant. C’est important de le faire, mais pourquoi nous ne l’avons pas fait auparavant ? Comment est ce que notre vie s’est déroulée ? Quels moments avons-nous manqué et quels souvenir nous restent-t-ils ? Qu’est ce qui est le plus important sans lequel nous ne pouvons pas vivre ? Qu’avons-nous laissé derrière nous, en quel moment de notre vie avons-nous cessé de rêver et quand est-ce que nous sommes devenus des esclaves dans des sociétés ingrates ?

Oui, c’est le moment des changements. Durant ce confinement nous avons eu l’occasion de faire une pause, de commencer à penser et d’identifier nos priorités ; de faire un point dans notre vie passée et de revenir à la ligne pour écrire un nouveau présent, un présent où notre bonheur est la priorité numéro un. Ce présent futur doit nous appartenir, à nous, seulement nous et pas aux autres.

Najlae – x, Maroc


J’aimerais bien penser à ” Moi” et non pas aux “autres” durant ce confinement mais je me trouve SEULE avec ma famille en célébrant des soirées Ramadanesques après presque trois ans d’absence, mes responsabilités face à mes parents, de planifier ma journée entre ma vie
privée, professionnelle et aussi familiale, toutes ces choses me forcent d’être une GRANDE femme brusquement…

Mais est-ce que vraiment, j’avais besoin d’un confinement pour me faire une pause pour m’organiser, m’identifier dans ma nouvelle Vie…

Saviez-vous que même l’amour était présent dans cette période critique ?!

Et oui, je garderai quand-même quelques notes d’amour pour me respirer dans ce nouveau monde…

Zaineb – x, Tunisie


Je viens d’avoir un enfant, un petit garçon, Léon. Avant lui, j’avais peur de la maman que je pourrais être. Même s’il a un papa formidable, je vis cette expérience au plus profond de moi, de manière très intime, et comme si j’étais seule au monde avec lui, à rire avec lui, à le prendre dans mes bras, à n’exister que par ses sourires. C’est comme si on était qu’une seule personne lui et moi. Je suis la plus heureuse quand il me regarde et me sourit. Parfois, il m’accompagne dans les chansons que je lui chante. Quand je viens vers lui, ses petits bras s’agitent et ses yeux s’animent. C’est ça l’amour fou ? J’essaie d’en profiter à fond parce que je sais que cet état de joie transcendante et d’intimité entre un enfant et sa mère est provisoire.

Léon a trois mois et demi, il a donc commencé à babiller, à sourire, à respirer, à vivre somme toute, pendant le Covid-19. Le Covid-19, Léon ne sait pas ce que c’est, il n’en a aucune idée. Mais il est plein de vie et vit dans le présent. Il est bien, il découvre une nouvelle sensation chaque jour, il veut tout goûter, son doudou, ses habits, ses petits jouets, ses mains. Il faut faire attention à bien garder son âme d’enfant, il ne faut pas la laisser s’altérer comme un fruit délaissé au fond du frigo. Il faut la garder en nous comme les mamans portent un bébé. Le Covid-19, c’est l’occasion de renaître et de tout redécouvrir avec des yeux d’enfant. De se ressaisir de la signification de l’amour et se dessaisir de l’ego. On parle souvent de destin. Mais on a tous le même en fait. Alors il faut profiter du cadeau de la vie et le célébrer.

Jeanne – New York, USA


Au point où j’en suis, j’ai décidé de profiter de ce confinement pour revoir ce qui manque à ma vie et tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire, la lecture, le sport…en plus de mon travail que je débute à distance, à mon avis c’est la meilleur façon de dissiper voir oublier ses inquiétudes pour un avenir qui s’annonce lointain et qu’on ignore.

Etant loin de ma famille j’y pense toujours, j’avais prévu d’aller les voir, ils habitent une petite ville, au moins là-bas les risques sont minimes ici la ville est grande et le risque est majeur surtout pour mon père qui a soixante-dix-huit ans et qui est oblige de sortir pour s’approvisionner.

Des pensées me font voguer ici et là me poussant à rêver des moments inoubliables que j’ai passé avec mes amis et collègues ces moments chers qui me rendent sereine et souriante.

Meriem – x, Maroc


Que dire de cette période ! Elle arrive au moment où je traverse la Méditerranée vers l’Atlantique, pour rejoindre mon mari, une nouvelle vie m’attend en Amérique, mais à peine ais-je commencé à prendre mes repères dans ce grand pays aussi touché par la pandémie, que mes visites au musées et mes régals de touriste furent interrompus.

Comment j’ai pu rester enfermée par précaution de ne pas être contaminée ? Comment j’ai fait abstraction a toute nouvelle relation sociale ? Comment prévoir de s’intégrer dans une nouvelle culture et un nouveau monde sans se présenter aux autres, connaitre son voisin ou aller aux premières réunions de quartier ?

Cette pandémie est venue m’apprendre des choses sur moi et sur mes projets, sur mes limites et sur la force de mon mental.

En dépit de la solitude et de la déprime qu’elle a pu provoquer en moi, derrière mon écran de télévision américaine et les tristes nouvelles qui affluent en longueur de journée, je sombrais dans un malaise et une inquiétude qui ne disait pas son nom.

Cet ennemi aussi minuscule et invisible qu’il soit, nous a tous tourmentés, nous a interdits et nous a transformés.

Aujourd’hui nous savons très bien qu’il n’est plus question d’origine, de nationalité ou de religion ni même de pouvoir, on est tous contre un ! Tous contre le Covid-19 !

Il nous est recommandé de garder nos distances, de porter des masques, mais plus les jours passent, plus nous nous accoutumons à cette solitude qui devient collective.

Derrière nos masques nous compatissons, et nous sourions avec les yeux, et au fond de nous nous prions que tout cela passe ! Est-ce de l’empathie que l’on croyait avoir perdu ? Sommes-nous entrain de réapprendre à être unis en ces moments de crise ?

Ce vécu plein de doutes, de frustration de turbulences et d’espoir te sera raconté lorsque tu naîtras, toi qui sans prévenir est venu m’apporter la paix que je cherchais.

Un bébé attendu en temps de pandémie !

Selima (Sally) – Orlando, USA


Un virus qui a bouleversé tout le monde, notre vie a changé de parcours et de rythme, en laissant place à un énorme silence, une profonde réflexion sur le monde qui nous entoure… Qui aurait pensé que la lettre C allait détruire cette année et nous gâcher la vie ?

Coronavirus, Covid-19, Cas, Confirmé, Confinement, Colère, Cache-nez, Contamination, Couvre-feu, Cimetière, Chloroquine, Chine…

Cette lettre C a engendré autres termes, expressions, paroles et discours : virulence du virus, charge virale, activité virale, distanciation sociale, distanciation spatiale, stérilisation, masques, laboratoire biologique, épidémie, pandémie, analyses, génétique médicale, extraction, purification, système, rapport, statistique, techniques, renseignements, recherche scientifique, recherche technologique, crise sanitaire, normes drastiques, écologie, pollution, accidents, lecture, apprendre, télétravail, sport à domicile, méditation, devoirs, obligations, médecin, autorisation, gestes barrières, gestion des déchets, respect de l environnement, sac en plastique, décharges
sauvages, risques sur l’écosystème, toxicité de l’environnement, rébellion contre le confinement, guérison, décès, endémie, crise sanitaire, évolution, manque de ressources financières, aide
d’urgence, centre de contrôle et de prévention, sérologie, ECG, prélèvement, dépistage, difficulté respiratoire, respect des mesures, centre de traitement, isolement, interdiction, crise incertaine,
état d’urgence sanitaire, adoption du vélo comme moyen de transport pour éviter la transmission du virus, contrôle, autorités locales, gouvernement, propagation, déchets des masques, déchets médicaux, problème environnemental, respect de l’environnement, désinfection, lavage, exposition au soleil, broyage, toxicité de l’écosystème, chaos, défit, test, soutien, performance, moyen, danger, usage, contrainte, protocole, organisation, considération, gestion, opération, obilisation,
exécution, coopération, déconfinement, préparation, lancement, consolidation, et suivi rigoureux, retour à la normale, identification, création, innovation, imagination…découverte, vérité !

Au milieu de ce chaos, de ce combat contre le coronavirus, il y avait le fameux soldat blanc au premier rang ! Gloire à toi militaire blanc ! Tu nous as sauvé la vie ! Mille mercis. Celui qui veut exprimer ce qu’il sent, il reste sans parole et sans âme, il reste seulement, entièrement.

Nadia – Rabat, Maroc


Je revois les images de ce Paris désert des 1er jours de confinement, la sensation étrange qu’un cataclysme était survenu et que j’étais une des rares survivantes, le quartier dans lequel je vis, si animé d’habitude par le mélange des traditions, des religions, des cultures, des nationalités, un quartier polyglotte parfois un peu « chaud », était devenu silencieux, totalement désert, comme inhabité, un silence étrange régnait.

Plus un seul bruit de moteur, de klaxon, plus d’odeur de pots d’échappement, une petite idée d’une ville sans pollution commençait à se faire sentir. Le silence peu à peu était animé par le chant des
oiseaux qui s’en donnaient à cœur joie. L’espace temps était modifié, c’était comme si tout à l’extérieur avait basculé dans un autre monde, comme dans Alice au Pays des Merveilles.

Il y avait la réalité d’avant et la réalité du confinement et j’ai accueilli avec joie cette possibilité de basculer dans un monde meilleur, et ai reçu comme un cadeau chacune de ces journées.

La Vie m’offrait la possibilité de totalement lâcher prise, d’accueillir l’instant présent, d’être à l’écoute de mes réels désirs et de reconnaitre mes priorités.

Chaque journée pourtant identique était porteuse d’un message et m’offrait une possibilité de penser et de réfléchir sur quelle attention envers moi-même je devais porter pour être en accord avec mes priorités.

Jamais mes journées ne furent remplies de tant d’échanges sincères, d’écoute et de partage de cœur à cœur.

Jamais je n’ai ressenti aussi fortement cette soif chez beaucoup d’entre nous d’être en Paix avec soi même, de se sentir à l’abri malgré les tempêtes, de rester ancrer en puisant les forces en soi et garder le calme qu’offre l’instant présent.

Aujourd’hui nous sommes au 4ème jour de déconfinement. Comment le cours de la vie va-t-elle reprendre ? Quelles leçons saurons-nous retirer de toute cette expérience. Je ne peux pas parler au nom de la société mais j’espère que chacun d’entre nous saura cultiver les graines de sagesse que ce confinement aura semé.

Dominique – Paris, France


J’ai aménagé depuis peu dans une grande ville. Avant je vivais dans une jolie maison avec un grand jardin au bord d’une rivière.

Après quelques jours pour aménager, j’ai découvert ma nouvelle vie urbaine avec ses avantages et ses inconvénients.

La nouvelle du confinement m’a littéralement sidérée.

Bien sûr, j’étais au courant de la situation en Chine puis en Italie mais je n’avais pas conscience de l’ampleur de la menace.

Au début je n’y croyais pas. L’Etat me, nous, privait de notre liberté et puis comme tout un chacun j’ai pris la mesure de cette menace mondiale.

Tous déplacements contrôlés et réduits au minimum. Fermés les parcs et jardins publics.

La ville devenait comme une prison dans un rayon d’un kilomètre.

On me volait surtout mon printemps 2020 et je pensais aux jonquilles, forsythias, azalées, cerisiers… que j’aimais dans ce jardin que j’avais quitté.

Et je me suis mis à haïr la ville avec la laideur des immeubles, des rues et des quelques passants. Bref je déprimais gravement.

Le soutien et les conseils de ma sœur m’ont fait un jour prendre conscience de ce confinement malsain et je suis sortie déambuler dans mon quartier.

Loin des grandes artères, dans des petites rues, je découvrais des maisons d’un autre âge avec leurs jardinets parfois.

Je rencontrais des promeneurs comme moi et les familles avec leurs enfants me firent prendre conscience que nous étions tous dans la même galère.

Nous étions tous confrontés à nos peurs, notre impuissance, à l’aberration d’un monde qui se délite.

Certains grignotaient un peu de liberté, profitaient du soleil et se satisfaisaient du bonheur d’être en vie. Pour moi, ils résistaient à la sinistrose et espéraient malgré tout.

Bizarrement j’ai grandi et repris confiance grâce à cette situation urgente et nécessaire.

J’ai une autre perception du monde et je suis plus à l’écoute de sa fragilité et son évolution. C’est idiot et complètement égoïste d’avoir su tirer profit de cette pandémie dont je n’oublie pas qu’elle peut être mortelle.

Florence — Limoges, France


Nous venons de traverser une période de quelques mois inédite. Pour certains, beaucoup peut-être, cette période a été très insécurisante, de la peur, la solitude ou une proximité quasi insupportable, voire le deuil de vieux parents, l’instabilité économique et l’angoisse de la pauvreté demain…

Mais moi, je me suis retrouvée dans une position protégée, privilégiée, épargnée dans ma chair et ma psyché par ces épreuves vécues par nombre de mes congénères.

Je n’ai pas été isolée, en contact quotidien avec des tous proches confinant à côté de là où nous habitons avec mon ami.

En bonne forme physique, et heureux détenteurs d’un grand terrain, nous avons pu profiter du superbe printemps pour jardiner chaque jour.

Les liens avec les amis ou la famille ne se sont pas distendus, bien au contraire, grâce au téléphone, aux emails, à WhatsApp…

J’ai pu prendre du temps pour aller, comme dirait Max le libre, visiter les habitants de mon coeur. J’ai pu prendre également du temps pour m’informer auprès d’analystes, d’intellectuels et de chercheurs commentant la situation sanitaire-géo-politique actuelle, tout ça pour essayer de comprendre le grand micmac dans lequel évolue notre société. Je n’ai pas tout compris, mais je commence à me faire une petite opinion.

Donc, en résumé, je remercie la Vie d’avoir vécu ces deux mois de confinement sans souci. Mais… car il y a un mais, tout de même. Pour nos congénères, les humains, dont je fais partie, proches ou lointains de l’autre côté de la planète, les gens qui ont déjà souffert, ou pas, et qui risquent de souffrir encore plus à l’avenir que va-t-il se passer ?

Notre futur est rempli d’inconnu.

Je ne crois pas que les politiciens et gouvernements, serviteur de la Finance, puissent, même s’ils déclarent le vouloir, résoudre le malheur de la grande majorité des gens.

Mais par contre, je crois un tout petit peu plus dans le potentiel individuel de l’être humain.

Il me semble que chacune et chacun a un petit moteur très costaud à l’intérieur: le désir de vivre l’expérience de la complétude et de la liberté.

Ce désir, c’est comme la soif. Quelquefois on n’est même pas conscient que l’on a soif.

Cette soif, pourtant, se révèle, se manifeste, soit quand c’est « trop » (trop de sel dans les aliments, ou trop de peine dans le coeur), soit quand on découvre à un tournant du chemin la fontaine désaltérante.

C’est reconnaître sa soif, son désir profond, son moteur qui est important. Pour bouger.

Marie-Alix – Clermont-Ferrand, France


Comment aurais-je cru vivre une pandémie mondiale, tel un film de fiction irréelle ? Une pandémie que nos descendants  étudieront  dans  les  écoles, dans  les  manuels  d’histoire, et sur laquelle ils nous questionneront “comment c’était ?” Alors je répondrai ainsi…

Je n’aurais jamais pensé que ce virus aurait traversé tant de frontières et que  j’y  serais confrontée. Je me  suis brusquement retrouvée dans   ma   petite   ville   de   campagne aux   limites devenues infranchissables.

Mais j’ai  eu  ce petit plaisir  chaque jour de  me  lever  et pouvoir  ouvrir  une  fenêtre,   une   porte. L’ouvrir tout simplement pour profiter  de   ce   nouveau printemps dans   mon   grand jardin. Chaque balade avec mon chien ou course à pied était pour moi un petit moment de liberté sur les routes et chemins déserts. Je voyais mes parents partir travailler et je restais là, me sentant privilégiée, sans doute trop… Souvent une pensée aux habitants et familles des villes, aux personnes vulnérables s’installe au fond de ma petite tête occupée à répondre  à un devoir d’école.

Partout on ne parle plus que de ça, le sujet est devenu pesant, je voudrais éteindre ce journal télévisé mais je pense à toutes ces personnes qui se battent chaque jour pour que nous retrouvions notre quotidien paisible. Alors j’écoute et vois cette solidarité dans chaque pays que je n’avais jamais vue.

Certains m’ont dit qu’ils s’étaient fait voler une partie de leur jeunesse, moi je me dis qu’elle m’a été profitable dans tous les cas. Certes, le manque de mes amis et des fêtes était là mais je l’ai comblé en profitant de mes parents et en partageant de nouvelles ou anciennes  activités avec eux. J’ai pu bâtir des moments de souvenirs inédits.

Bien que cette pandémie ait été si cruelle, elle nous a tous fait réfléchir et comprendre des choses différentes, et chacun en tire ses leçons ou ses regrets.

Est- ce que le monde va continuer dans cette si belle lancée solidaire, humanitaire et écologique ? Je l’espère car aujourd’hui en est une des rares occasions.

Aline – 16 ans — Mauléon, France


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